La formation à réinventer
Après quelques années difficiles coté budget, l’institut de formation professionnelle et permanente d’Aurillac rebondit et voit grand, cette année, avec la restructuration complète de son pôle alimentation.
Si le grand hall de l’institut de formation professionnelle et permanente d’Aurillac avait du cachet dans les années soixante-dix, aujourd’hui ce n’est plus
vraiment le cas. Pire la vétusté des ateliers pédagogiques et de l’équipement rend problématique la mise en pratique des normes sans cesse renouvelées.
Sans compter qu’elle freine l’attractivité de la structure cantalienne de l’aveu même du président de l’IFPP, Thierry Perbet.
Booster l’attractivité
« Il fallait que l’on évolue sur ces ateliers qui datent de trente ans et sont obsolètes, pour répondre aux normes. Sans oublier que, pour recruter les élèves, c’est parfois difficile : notre département affiche une population en baisse et son accessibilité pose problème. »
Les chiffres sont éloquent : en novembre, 80 postes n’étaient pas pourvus en alternance au CFA cantalien. Et ce n’est pas faute de manquer d’entreprises
demandeuses : L’IFPP en compte 350 dans ses rangs pour ses 350 apprenants. Pour booster son attractivité, l’institut a donc monté un projet de restructuration
de tout son pôle alimentaire, le plus important du site puisqu’il représente 24.22 % des formations proposées.
