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Trois jeunes du Cantal expliquent pourquoi ils ont choisi l'apprentissage

Bravant les préjugés qui pèsent encore et toujours sur cette voie de formation, Pablo, Lorry et Manon expliquent pourquoi ils ont choisi l'apprentissage, au sein de l'Institut de formation permanente professionnelle (IFPP) d'Aurillac.

L'Institut de formation professionnelle et permanente (IFPP) d'Aurillac propose des formations dans la boulangerie, la mécanique ou la vente. Trois jeunes Cantaliens de cet établissement témoignent de ce choix de formation.

Pablo, 20 ans, 2e année de BP de boulangerie

Pablo considère qu'il n'était « pas mauvais » lorsqu'il était en seconde de bac pro commerce au lycée Raymond-Cortat, mais ce qu'il appréciait peu dans l'école, c'est d'avoir cours tout le temps. Le jeune homme de 20 ans a donc bifurqué vers un CAP boulangerie sur deux ans, qu'il enchaîne aujourd'hui avec un brevet professionnel (BP) boulangerie sur deux ans également. « Le fait d'avoir moins de cours », d'alterner avec les périodes en entreprise, à l'inverse, lui « donne envie d'y aller ».

Peu importe la voie qu'on choisit, si on travaille, on arrive à une certaine réussite

Pablo a bénéficié d'un environnement favorable dans son choix d'orientation. Son père est boulanger et plusieurs de ses amis ont également choisi l'apprentissage, en boucherie, mécanique et vente. Il assume son choix et assure qu'il aurait pris la même décision « même si [son] entourage avait pensé que ce n'était pas bon pour [lui] ». « Peu importe la voie qu'on choisit, si on travaille, on arrive à une certaine réussite », estime-t-il. A quelques mois de la fin de sa formation, il ne sait pas encore la suite qu'il lui donnera. « J'envisage la possibilité de travailler directement ou de continuer une formation en traiteur », confie Pablo. Une formation que l'IFPP d'Aurillac assure sous la forme d'une mention complémentaire.

Lorry, 16 ans, 2e année de CAP mécanique

Bien que quelques stages étaient prévus en entreprise dans le cadre de son bac pro gestion des milieux naturels et de la faune, c'était insuffisant pour Lorry, 16 ans. Sa volonté de travailler l'a décidé à changer de voie, alors même que l'intéressé « avait le niveau pour continuer ».

Mes parents m'ont dit que si je voulais faire ça, c'était mon choix

« Pendant ma seconde, j'ai eu l'occasion de faire de la maintenance de débroussailleuse. Ça m'a donné envie de me reconvertir en "méca" ». Lorry a pris quelques avis par la suite. « J'avais un ami en apprentissage qui m'a expliqué comment ça se passait. J'en ai aussi parlé à un prof. Et finalement j'ai eu un avis favorable pour le changement de filière. » Et un autre avis favorable de sa famille. « Mes parents m'ont dit que si je voulais faire ça, c'était mon choix. » Désormais en 2e année de certificat d'aptitude professionnelle (CAP) mécanique, il se donne jusqu'à la fin de l'année pour prendre une décision sur la suite à donner : ce sera peut-être un CAP carrosserie, ou, pourquoi pas, une entrée directe dans le monde du travail.

Manon, 19 ans, 2e année de CAP Vente

Manon entame, à 19 ans, sa deuxième année de CAP vente à l'IFPP Aurillac, après être passée par un bac pro gestion-administration au lycée professionnel de Mauriac. « Faire un CAP après un bac, ça n'est pas très logique dans un sens, mais je pense que l'apprentissage conduit plus sûrement à un avenir professionnel. Et ce qui m'intéressait aussi dans ce choix, c'était d'être à la fois formée et rémunérée, même si on ne gagne pas beaucoup. »

Ce qui m'intéressait aussi dans ce choix, c'était d'être à la fois formée et rémunérée

Elle trouve l'apprentissage beaucoup plus « enrichissant » que l'enseignement, davantage basé sur l'acquisition des connaissances que sur celle des savoirs-faire. Désormais, elle voudrait se spécialiser en concession automobile. « J'aime bien l'approche client, le contact, savoir trouver les arguments », confie-t-elle. Et envisage déjà l'avenir. « Après le CAP, je compte faire un BTS ici ou à Montpellier, une ville dynamique où je me rends souvent avec mon compagnon. »

Source : www.lamontagne.fr